Simplifie - Menu de la semaine

On démarre une nouvelle série : "Simplifie ta vie". Pendant les prochains mois, on va explorer ensemble des idées et des inspirations pour encourager un style de vie plus simple à la maison. Habituellement, on publie un blog chaque dimanche, mais pour cette série spéciale, on ajoute aussi les jeudis. Reste connecté !

L’idée de simplifier, qui était à la mode à une époque, continue de résonner aujourd’hui. Beaucoup de gens rêvent de sortir du rythme effréné de la vie, de ralentir un peu, mais ne savent pas trop comment s’y prendre.

Il existe plein de manières de simplifier : des coachs en simplification, les fameuses "capsule wardrobes" pour réduire sa garde-robe, ou encore le mouvement des Tiny Houses – vivre dans des petites maisons plus efficaces pour réduire son impact sur l’environnement et simplifier son quotidien. Il y a aussi la désintox digitale, qui consiste à se déconnecter des écrans et des réseaux sociaux pour vivre une relation plus saine avec la technologie, ou encore le tri façon méthode KonMari, où on ne garde que ce qui "suscite de la joie".

La vie durable, c’est aussi une forme de simplicité : réduire les déchets, faire des achats plus réfléchis. La pleine conscience, le fait d’être présent à l’instant et d’apprécier le moment, contribue à une vie plus simple. Il y a aussi des blogs et des communautés autour de la vie simple où les gens partagent leurs expériences et leurs astuces.

Prendre une tâche à la fois (plutôt que de tout faire en même temps), ralentir pour savourer les moments, partir en vacances déconnectés... tout ça fait partie de cette recherche de simplicité.

Le marché regorge maintenant de ressources : livres, accompagnements, retraites... tout pour nous aider à simplifier. De mon côté, j’ai envie de me concentrer sur une approche pas-à-pas pour simplifier durablement la vie de famille. Faire ce qu’on peut, là où on en est, sans se comparer aux autres. Chaque petit pas compte.

Tu peux faire ce premier pas aujourd’hui. Vraiment. L’essentiel, c’est de trouver l’équilibre entre respecter ton propre rythme et oser sortir de ta zone de confort pour grandir. La simplicité, c’est souvent une aventure entre découverte de soi et courage.

Commence par un moment de réflexion : est-ce que tu aimes l’organisation, les choses carrées ? Ou tu es plutôt du genre à improviser ? Note tes pensées dans un carnet, on part ensemble sur ce chemin.

Allez, fais une pause : prépare-toi un bon café ou un thé, enroule-toi dans un plaid s’il fait un peu frais. Allume une bougie, crée une ambiance cosy. Je sais que tu étais peut-être juste venu(e) lire un article, mais notre but ici, ce n’est pas juste de consommer du contenu. C’est de vivre une transformation. Un pas à la fois. Ce n’est pas la course, c’est une expérience. Ce qu’on veut, c’est t’accompagner à faire le lien entre ce que tu sais et ce que tu vis. Ce qui bloque souvent, c’est qu’on ne prend pas ce temps d’arrêt entre les deux. Alors fais-moi confiance, on y va autrement aujourd’hui. Demande au Saint-Esprit. Si tu es structuré(e), demande-Lui : quels sont les mots, les enseignements à retenir ? Qu’est-ce qu’Il veut que tu remarques ou sur quoi Il veut que tu te concentres ?

Si tu es plus freestyle, demande-Lui : "Qu’est-ce que Tu veux me dire à travers ça ? Qu’est-ce qui attire mon attention ? Quelles images, quels mots ou quelles phrases Tu mets en lumière dans cette saison ?"

Laisse-Le te guider dans cette aventure vers la simplicité. Résiste à l’envie de tout lire d’un coup. Prends une pause, écoute Son souffle, et laisse-Le résonner. Et si tu n’as pas la dispo maintenant, pas grave : reviens plus tard, mais reviens. Prends un créneau de 30 minutes dans ton agenda, un rendez-vous avec toi-même, et plonge dans ce processus.

Aujourd’hui, on attaque un sujet très concret : la planification des repas à la semaine. J’ai adopté cette habitude il y a des années, et franchement, ça fait gagner un temps fou, c’est économique, et tellement moins stressant. Pourtant, même en connaissant tous ces avantages, il m’a fallu plus d’un an pour m’y remettre sérieusement. Pourquoi ? Un peu de flemme, soyons honnêtes. Parfois, on tarde à essayer quelque chose de nouveau, ou alors on abandonne vite. Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut bien se préparer quand on commence une nouvelle habitude.

Moi, je pensais être super organisée – j’ai grandi en Suisse, donc c’est un peu dans mes gènes. Mais quand je suis devenue maman, tout a basculé. D’un coup, plus de structure extérieure, plus de cadre. C’était à moi de tout gérer : à quel moment faire quoi, combien de temps ça prend, et comment organiser mes journées. J’étais submergée.

Ma liste ressemblait à la tienne sûrement : faire les courses, cuisiner, nettoyer, repasser, m’occuper du bébé, passer du temps avec mon mari, garder du lien avec mes proches... Mais je n’arrivais pas à savoir quand faire quoi, ni combien de temps chaque chose me prendrait. Résultat : j’étais perdue.

Pendant des mois, voire des années, j’ai adopté un style plus freestyle. Il y avait une certaine liberté, c’est vrai, mais au fond, j’étais frustrée. Oui, je finissais par tout faire, mais toujours avec un train de retard. Et ça, ça génère du stress et ça enlève la paix du quotidien.

Et toi, comment tu te sens là-dedans ?

Il fallait que quelque chose change.

Je suis très visuelle, alors pour moi, tout doit être beau et clair. J’ai donc repeint les portes des placards de cuisine avec de la peinture tableau noir. Résultat : un planning des repas visible pour toute la famille, et plus moyen d’y échapper. Mes hommes sont très portés sur la nourriture, alors dès qu’ils rentrent de l’école ou du boulot, c’est : "On mange quoi ?". Et si ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient, la déception est énorme – surtout pour mon fils.

J’ai compris que pour eux (comme pour beaucoup de garçons), les repas, c’est un peu leur sixième langage de l’amour. Donc, leur montrer le menu, c’est aussi leur donner des repères. Quand je sais qu’un repas ne va pas plaire à l’un d’eux, je le préviens à l’avance. Comme ça, il se prépare. Ça évite les crises.

Si tu ne peux pas peindre tes meubles, achète un tableau en bois, mets de la peinture tableau noir dessus, et accroche-le dans un coin visible. Tu peux aussi utiliser un semainier papier (c’est ce que je fais en ce moment) ou une version digitale. On t’a même préparé quelques modèles à télécharger à la fin du blog !

Ensuite, j’ai pris du temps pour écrire toutes les recettes que je connaissais, et j’en ai cherché de nouvelles en ligne. J’ai ainsi une belle liste d’idées pour les semaines où je manque d’inspiration. Pas besoin d’en avoir mille : si tu tournes avec 5 à 7 recettes, c’est déjà top.

Chez nous, on a des traditions : tacos le mardi, repas du dimanche préparé par mon mari, pizza maison le dernier vendredi du mois, repas froids, restes, soupes le samedi... Fais selon les habitudes de ta famille.

Mon conseil : crée ton menu de la semaine. J’aime bien faire ça le dimanche après-midi, bien installée. Et en fait, j’ai remarqué qu’un planning sur deux semaines, c’est encore mieux. Mais si tu débutes, commence avec une semaine. Moi, j’adore chercher de nouvelles recettes, flâner sur les sites de cuisine. Si toi, ce n’est pas trop ton truc, pense à la joie qu’ont les enfants dans une routine simple. Fais ce que tu peux avec ce que tu as maintenant. Ne te compare pas. Pose-toi juste cette question : "Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui ?"

Pendant que tu écris ton menu, note aussi les ingrédients nécessaires, et prévois un jour fixe pour faire les courses. Moi, je fais ça le lundi. Tu peux aussi commander en ligne.

Dès que je finis la liste, mes enfants accourent pour voir ce qui les attend. J’essaie d’alterner : des plats sains, des plats qu’ils aiment, et quelques nouveautés pour me faire plaisir et leur élargir le palais.

Tu savais que pour apprendre à aimer un nouvel aliment, il faut parfois l’avoir goûté 10 à 15 fois ? Alors ne jette pas l’éponge si ton enfant dit "j’aime pas" ! Tu lui offres un vrai cadeau pour plus tard : celui d’oser goûter à tout.

Revenons à la liste : ce petit rituel fait gagner du temps, de l’argent, et ça réduit le stress. Convaincu(e) ? Je suis sûre qu’au moins un de ces trois arguments t’a parlé. Teste pendant quelques semaines. En général, on ne laisse pas assez de temps à une nouvelle habitude pour s’installer. Donne-lui 4 semaines. Et note ce que tu ressens dans ton journal.

Si c’est trop rigide pour toi, bouge un peu le planning, échange les jours. Mets de la liberté là-dedans. Mais préviens ta famille, car s’ils sont comme la mienne, ils ont déjà mémorisé leurs jours préférés, et s’il y a un changement, attention aux déceptions !

Garde bien en tête ce que le Saint-Esprit t’a soufflé, et laisse ce mot t’accompagner à chaque étape. Et si tu oublies, si tu es dépassé(e), ou si tu rates un jour, ce n’est pas grave. Ne laisse pas tomber. On a dit qu’on s’engageait pour 4 semaines. Reprends là où tu t’es arrêté(e). Construire une nouvelle habitude, ça ne se fait pas en un claquement de doigts.

J’espère que cette lecture t’a encouragé(e), comme elle a transformé ma façon de cuisiner. C’est une étape simple, mais durable, que tu peux mettre en place dès aujourd’hui pour simplifier ta vie.

Et si tu connais quelqu’un que ça pourrait aider, n’hésite pas à lui partager ce blog.

TU ES CAPABLE !

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