Maman épuisée ?
Es-tu constamment en déficit d’énergie, au point de ne plus savoir comment gérer les crises de tes enfants ?
La vie te semble-t-elle terne, et tu sens que tu perds ton calme bien plus souvent que tu ne le voudrais ?
Peut-être que tu n’aurais jamais imaginé être dans cette situation… et pourtant, aujourd’hui, tu as l’impression d’être coincée dans un cercle sans fin, sans savoir comment changer de cap pour les 18 prochaines années.
Y a-t-il de l’espoir pour que ça s’améliore ?
Avec plus de 18 ans d’expérience auprès des familles et dans l’éducation de mes propres enfants, j’ai remarqué un schéma très courant : on vit souvent en attendant des jours meilleurs. Mais la vérité, c’est que ces jours meilleurs ne tomberont pas du ciel — à moins qu’on ne fasse des changements aujourd’hui.
En réalité, demain commence par ce qu’on choisit de faire aujourd’hui.
La transformation de nos enfants ne se fait pas en un claquement de doigts ; c’est un processus progressif. Bâtir une vraie relation avec eux demande de l’intentionnalité. Ce n’est pas en pensant « positivement » que la connexion va se créer toute seule.
C’est un chemin vivant, qui demande des actions concrètes, régulières, et un vrai engagement à comprendre et à aimer.
Encore une fois, tout revient à ça : l’intention.
En tant que mamans, on est souvent submergées — et ce sentiment, on le partage entre nous. Mais te laisser là, coincée dans cette réalité, ce ne serait pas juste.
Juste compatir dans la douleur ne suffit pas à rallumer l’espoir. Je crois profondément qu’il y a de la joie et de l’espérance dans le fait d’élever une famille. Mais ces trésors nous sont parfois volés — sans même qu’on se rende compte d’où vient le vol.
C’est pourquoi il est crucial de reconnaître que notre combat n’est pas contre la chair et le sang, et que cet état de stress permanent n’est pas censé être notre nouvelle normalité.
Psaume 46:1 (TPT)
« Dieu, tu es un refuge sûr et puissant ! Tu es une aide prouvée dans les moments de détresse — plus que suffisant, et toujours disponible quand j’ai besoin de toi. »
1. DIEU est ton refuge
On essaye souvent de se ressourcer avec un jour de congé, une sortie entre copines, un bain aux huiles essentielles ou une ambiance cocooning à la bougie (même si, soyons honnêtes, allumer vingt bougies, c’est joli… mais un peu galère !). Tous ces moyens sont bons pour prendre soin de soi, bien sûr. Mais notre premier refuge, notre vraie force, c’est Lui.
Commence par ça : cherche refuge en Dieu. Dans les moments difficiles, ce sont les fruits de l’Esprit qui viennent nous relever : l’amour sous toutes ses formes, la joie débordante, la paix qui calme, la patience qui supporte, la bonté en action, la fidélité qui tient bon, la douceur du cœur, la maîtrise de soi, cette force intérieure...
Que dit la Parole à leur sujet ? Le fruit produit par le Saint-Esprit en toi est divin.
Et selon Galates 5, quand tu choisis de vivre conduit par l’Esprit, tu n’es plus sous la loi — tu voles au-dessus !
Alors appuie-toi sur le Saint-Esprit. Accueille sa consolation, sa direction, et reçois les fruits qu’Il donne en abondance.
2. Aller à la racine du problème
On a souvent tendance à traiter les symptômes, mais pas les causes profondes. Aller à la racine prend du temps, c’est parfois intense… mais la liberté que ça apporte est énorme. Je le dis avec tout le sérieux que mon vécu me donne, et aussi après avoir entendu tant de témoignages en accompagnement intérieur.
Prenons un exemple : tu luttes avec la colère. Tu te surprends à avoir des explosions incontrôlables. Et ton focus, naturellement, c’est de gérer les symptômes — genre « mes enfants n’obéissent pas ». Mais et si ce n’était pas vraiment ça la source ?
Et si c’était quelque chose inscrit en toi depuis l’enfance ? Est-ce que ta maman était colérique ? Ton père perdait-il le contrôle face à toi ou tes frères et sœurs ? Explorer ces racines peut t’apporter une clarté profonde, une vraie guérison… et une liberté que tu n’aurais jamais imaginée.
3. Ta santé intérieure compte
Oui, il faut parler de ton « réservoir ». On ne peut pas donner si notre propre vase est à sec. Mais attention : ton vase ne peut pas rester plein juste grâce à toi-même — Dieu est ta source ultime.
Tu me diras peut-être : « Je n’ai pas 30 minutes pour prendre soin de moi ! » Mais voilà ce que j’ai compris : si je ne prends pas soin de moi, je ne peux pas être à mon meilleur pour ceux que j’aime.
Prendre soin de toi, ce n’est pas forcément un massage ou une manucure. Selon les saisons de la vie, ça prend d’autres formes.
En ce moment, peut-être que ça veut dire manger correctement, faire un peu d’exercice, dormir suffisamment…
Parlons de sommeil, justement. Le fait de viser 8 heures complètes a changé mes journées. Avant, j’avais l’impression de « perdre » mes soirées tranquilles, mais en réalité, j’ai gagné en énergie, en clarté, en calme.
Tu veux quelques exemples très concrets de ce que le bon sommeil fait à ton corps ?
Concentration & attention : un cerveau reposé fonctionne mieux, prend de meilleures décisions.
Régulation des émotions : le sommeil aide à rester stable émotionnellement, moins irritable.
Moins de stress : il équilibre les hormones, apaise l’esprit.
Immunité : ton système immunitaire est boosté, tu tombes moins malade.
Poids équilibré : le sommeil régule les hormones liées à la faim.
Moins de risques de dépression : le manque de sommeil est lié à plus de troubles de l’humeur.
Moins d’anxiété : un bon sommeil diminue l’anxiété.
Réparation cellulaire : pendant le sommeil profond, ton corps se répare et se reconstruit.
Je sais, avec un bébé, dormir 8 heures d’affilée, c’est une blague. Mais ces saisons sont temporaires. Et en tant que parents, on peut encourager de bonnes habitudes de sommeil chez nos enfants — avec des routines stables, des heures régulières, une chambre propice au repos, etc.
Quelle que soit la forme que prend ton besoin de prendre soin de toi, choisis de le faire intentionnellement. Non seulement ça te rendra plus forte, mais ça aura un effet positif direct sur ceux que tu aimes.
Moi, par exemple, j’avais mes samedis matins rien qu’à moi, pendant que mon mari s’occupait des enfants. Que je sorte boire un café avec une amie ou que je lise un livre au calme, ce moment-là m’aidait à tenir la semaine.
4. Établis des attentes claires
Un autre conseil précieux pour ceux et celles qui aspirent à grandir dans une parentalité paisible, c’est de développer une vraie conscience de soi : identifier ce qui nous déclenche, et mettre en place des stratégies proactives pour y répondre autrement.
Une fois qu’on a rempli notre vase de la grâce de Dieu, qu’on a commencé à creuser les blessures de notre passé et à prendre soin de notre bien-être général — y compris notre sommeil — il devient essentiel d’établir des règles claires à la maison. Ces repères offrent un cadre rassurant, autant pour nous que pour nos enfants, et permettent une parentalité cohérente et calme.
Prenons un exemple très courant : ton enfant traîne tous les matins pour s’habiller avant l’école. Au lieu de te laisser submerger par la pression du timing, pourquoi ne pas anticiper ? Lève-toi 20 minutes plus tôt et travaille la routine de l’habillage dans le calme. Même si ton enfant met encore du temps, tu restes constante : il reste dans sa chambre jusqu’à ce qu’il soit prêt.
Tu n’as plus besoin de crier ni de courir dans tous les sens. Tu envoies un message clair : attendre la dernière minute ne signifie pas qu’on va venir à sa rescousse en panique.
En posant des attentes claires et en t’y tenant calmement, tu montres que ses choix influencent le rythme de la maison, sans pour autant entrer dans un climat de tension ou de cris.
Prenons un peu de recul. Il y a un principe fondamental en parentalité : enseigner avant d’exiger. On a tendance à attendre l’obéissance sur le moment, sans avoir pris le temps de vraiment enseigner au préalable. On finit par râler, crier, répéter… mais sans avoir transmis la compétence avec clarté et bienveillance.
Au lieu de corriger uniquement pendant les moments de tension, prends du temps en dehors de la crise pour enseigner avec positivité — voire même sous forme de jeu. Rends l’apprentissage concret, amusant, accessible. Cette manière proactive prépare le terrain pour des interactions bien plus fluides.
Et puis… au milieu de tous ces conseils pratiques qu’on peut mettre en place, je t’invite à faire une pause.
Dans le tumulte du quotidien, prends un moment pour respirer. Trouve un endroit tranquille. Connecte-toi intentionnellement avec Dieu. Laisse remonter les cris enfouis de ton cœur, ceux que tu as peut-être retenus pendant des années. Dans sa présence, tu peux tout déposer.
C’est une invitation sacrée. Et peut-être que, dans ton passé, tu as appris à cacher tes émotions — parce que ton papa terrestre n’était pas disponible, ou que ta maman n’était pas là émotionnellement.
Mais ton Père céleste n’est pas comme ça.
Il te tend la main. Il t’invite dans une relation profonde, intime, vraie. Une relation qui ne dépend pas de tes performances, mais qui se nourrit de ta vulnérabilité.
Tu peux baisser la garde. Ce lieu est un refuge. Tu n’as pas besoin de prétendre, ni de faire semblant. Il te voit. Il t’accueille. Il t’aime exactement comme tu es.
Et dans ce lien divin, tu entres dans un chemin de guérison émotionnelle, de liberté, de paix retrouvée — guidée par l’amour indéfectible de ton Père céleste.
Tu n’es pas seule. Jamais.